Cet instrument à vent appartenant à la famille des bois, est très charmant. Son timbre est si doux que sa deuxième appellation est « flûte douce ». C’est un instrument ancien, car des flûtes très anciennes (Göttingen et Tartu) ont néanmoins été retrouvées : la plus vieille à Dordrecht aux pays-bas en 1941 dans une maison abandonnée, et les autres pendant des fouilles. Encore appelée flûte d’Angeleterre ou flûte droite, on remarque bien aujourd’hui qu’elle est dotée de huit trous, et pourtant avant le XIVe siècle il y en avait neuf. Le neuvième aurait été bouché à la cire, car il ne servait pratiquement à rien. Les modèles de flûte ont vraiment évolué depuis le temps, pas seulement en terme de taille, mais aussi de matériau de fabrication (résines, plexiglas, métal) surtout avec la production industrielle. Il existe même une flûte démontable en trois parties, une innovation datant de 1670 par la famille Hotteterre. Cependant, pour être un bon joueur vous devez appliquer les bons conseils.
Les techniques du flûtiste
En réalité, tous les flûtistes n’ont pas appris de la même façons. la flûte à bec est connu pour être assez facilement à dompter, alors certains vont dans des conservatoires ou des écoles de musiques, et d’autres sont autodidactes. Au delà de toutes ces connaissances diverses, la position des flûtistes reste la même. la partie inférieure doit être positionnée de façon à vous laisser voir le dernier trou de droite. Pour la prise en main, les lèvres doivent tenir le bec de la flûte sans trop la serrer, les doigts de la main gauche cherche les trous supérieurs, le pouce sur le trou à l’arrière du corps de la flûte, et les doigts de la main droite sur les autres trous. Ensuite, il suffit de souffler pour émettre des sons doux et constants, et il faut bien évidemment commence par la première note « si ». Pour y arriver, il faudra boucher le trou arrière et le premier trou de la partie supérieure, placer les doigts sur un des autres trous à la fois pour jouer une gamme après l’autre et retrouver le « si ».